En date du 18 novembre 2020, le Président du Corps grand-ducal d’incendie et de secours (CGDIS), M. Alain Becker et les représentants du Syndicat national des pompiers professionnels du Luxembourg (SNPPL), M. Bob Jungers (Président) et M. Christian Dimmer (Secrétaire général) ont signé en présence du Directeur général du CGDIS, M. Paul Schroeder et des représentants de la Confédération générale de la Fonction publique (CGFP), M. Romain Wolff (Président) et M. Steve Heiliger (Secrétaire général), l’accord sectoriel relatif à l’aménagement du temps de travail au sein du CGDIS.
Cet accord s’inscrit dans le cadre des discussions relatives à l’organisation du temps de travail des forces de sécurité et de secours qui ont débouché sur le projet de loi n°7644 portant modification 1° de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut général des fonctionnaires de l’Etat ; 2° de la loi modifiée du 25 mars 2015 fixant le régime des traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’Etat. Ledit accord formalise par ailleurs certaines pratiques concernant l’organisation du temps de travail du CGDIS, qui se sont instaurées depuis sa création en 2018.
Ainsi, l’accord sectoriel souligne l’application des mesures convenues entre le Gouvernement et la CGFP concernant la valorisation de la prime d’astreinte et de l’indemnité pour astreinte à domicile. Le CGDIS et le SNPPL se sont par ailleurs mis d’accord sur certains aspects de l’organisation du travail comme par exemple la période de référence, la mise à disposition et la modification du plan d’organisation du travail ou encore la participation des pompiers professionnels stagiaires dans les rotations au sein des centres d’incendie et de secours.
Le président du conseil d’administration du CGDIS s’est félicité de la signature de cet accord qui permet de donner un cadre commun à l’ensemble du personnel du CGDIS venant de différentes entités (Etat, communes) avec des organisations du travail différentes. M. Bob Jungers a souligné l’ambiance constructive dans laquelle les discussions ont eu lieu. Tous les représentants présents ont exprimé leur souhait de maintenir ce dialogue social positif dans le futur lorsqu’il s’agira de mettre en œuvre les mesures prévues tant dans le projet de loi précité que celles dans l’accord sectoriel.