Premier bilan après la mise en place d’un 5ème vecteur SAMU en avril 2020

L’information diffusée ce matin sur les réseaux sociaux par la Luxembourg Air Rescue (LAR) et le Corps grand-ducal d’incendie (CGDIS), selon laquelle LAR mettrait dès ce jour six collaborateurs/collaboratrices à disposition du CGDIS pour armer un fourgon d’incendie était évidemment un canular lancé à l’occasion du 1er avril.

L’intention était cependant de rappeler la bonne collaboration qui s’est installée entre les deux entités depuis la signature de la convention de collaboration entre l’Etat, LAR et CGDIS et la mise en service d’une 5e base SAMU, opérée par LAR à partir de l’aéroport du Findel pour le compte du CGDIS.

Cette coopération a permis d’améliorer encore davantage la couverture nationale pour le service SAMU, et ceci notamment pour le Nord, l’Ouest et l’Est du pays.

On peut relever que depuis le 1er avril 2020, la base SAMU de la LAR à l’aéroport a effectué 653 interventions.

La plus-value de ce 5e vecteur pour la population est étayée par les chiffres qui indiquent que le nombre des interventions pour lesquelles un SAMU n’était pas disponible au moment de l’alerte a diminué de moitié, passant d’environ 2 à 1 par jour.

 « Comme chaque seconde revêt une importance capitale en cas d’urgence, notre objectif conjoint était de renforcer l’efficacité du service de sauvetage en optimisant les délais d’intervention. Tant l’expérience acquise depuis un an que les statistiques prouvent que cet objectif a été atteint », relève René Closter, président et CEO de Luxembourg Air Rescue. « La collaboration avec le CGDIS est excellente. C’est une vraie success story. »

Le Directeur général du CGDIS, Paul Schroeder, abonde dans le même sens :

« Le fait de disposer d’un équipage bien rôdé, prêt à partir immédiatement avec l’hélicoptère de sauvetage nous permet de gagner beaucoup en flexibilité pour disposer nos moyens du SAMU. Tandis que nos moyens terrestres interviennent principalement dans les agglomérations, nous envoyons l’hélicoptère de la LAR sur les interventions aux extrémités de notre pays qu’il peut rapidement atteindre. En cas de mauvais temps, l’équipage de la LAR peut être prépositionné dans un centre d’incendie et de secours avec un véhicule SAMU. »

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