Comme présenté lors de la conférence de presse organisée par le ministre de l'Intérieur en date du 15 mars 2016, le nouveau système de traitement et de régulation des appels et de gestion des interventions "ELS-Einsatzleitsystem" du Central des secours d'urgence (CSU 112) est opérationnel depuis le 28 juin 2016. Lors de sa visite du CSU 112 en date du 4 juillet 2016, Dan Kersch, ministre de l'Intérieur, s'est assuré de l'efficacité du nouveau système et a rappelé que sa mise en service constituait un des éléments clés de la réforme opérationnelle des services de secours. À côté de l'implémentation du réseau numérique RENITA ainsi que de la nouvelle chaîne de commandement, le nouvel ELS optimisera la régulation opérationnelle nationale des moyens. Le ministre a salué l'engagement de tous les acteurs autour du projet ELS, professionnels ou bénévoles, qui ont contribué ces dernières années à la mise en œuvre d'un tel projet ambitieux. Néanmoins, il a souligné l'importance de valoriser l'expérience des acteurs du terrain en vue d'optimiser le fonctionnement du nouveau système. En outre, la présence d'un opérateur supplémentaire au CSU 112 provenant du Service d'incendie et d'ambulance de la Ville de Luxembourg, souligne leur volonté d’intensifier leur intégration dans le futur établissement public dénommé "Corps grand-ducal d'incendie et de secours". L'optimisation de la régulation au CSU 112 repose techniquement sur deux piliers:
- Un nouveau logiciel de standardisation du questionnement d'urgence, qui affiche des questions préconfigurées qui sont à poser par l'opérateur afin de garantir une collecte complète d'informations quant à l'incident auprès de l’appelant, et ceci sans perte de temps. Cette collecte d'informations standardisée permettra de cerner précisément le besoin en moyens de secours et assurera une alerte rapide, structurée et optimisée.
- Un logiciel de localisation et de routage des moyens de secours, qui permet au CSU 112 d'avoir un aperçu instantané de l'ensemble des moyens de secours disponibles et d'envoyer sur les lieux de l'incident les moyens de secours les plus rapides en cas d’urgence. Cet outil permettra en outre de calculer les temps de parcours du SAMU en fonction du vecteur (terrestre ou aérien) et de fournir les temps de parcours au médecin SAMU auquel incombe la décision du vecteur le plus adapté. Le gouvernement a mis à disposition les fonds nécessaires de 3,8 millions d'euros pour la réalisation de ce projet important pour la sécurité de nos citoyens.
Communiqué par le ministère de l'Intérieur / Administration des services de secours