Après plusieurs mois de planification la Protection Civile a démarré le 1er janvier 1997 le projet pilote "Unité de Support Psychologique". Les objectifs qui ont mené vers cette décision étaient à :
- proposer un service d’accompagnement psychologique aux services de secours bénévoles, confrontés à des situations difficiles à assumer,
- offrir un support psychologique à la suite d’un événement potentiellement traumatisant aux victimes, témoins ainsi qu’aux familles et proches concernés.
Avec la loi du 12 juin 2004, portant création d’une Administration des services de secours, l’Unité de Support Psychologique, jusqu’à ce jour fonctionnait toujours comme projet pilote, recevait sa base légale et une nouvelle désignation. L’article 5 de cette loi prévoit que le Groupe de Support Psychologique fait partie comme unité dans la division de la Protection Civile.
Le groupe de support psychologique a pour mission:
- d’intervenir lors d’accidents, d’incidents ou de catastrophes ou en toute situation nécessitant une prise en charge psychologique de personnes directement ou indirectement touchés par ces événements,
- de proposer un support psychologique à tous les intervenants et d’assurer des débriefings psychologiques en cas de besoin,
- d’assister ou de conseiller la direction, les cadres et les membres de l’Administration des services de secours en la matière.
Les missions du GSP ne se limitent pas aux situations « normales » (accidents mortelles, suicide, annonce de décès, mort subite d’un nourrisson, ...), mais le groupe intervient aussi lors d’accidents ou d’événements majeurs. Ainsi, on a assisté en décembre 1997 lors de l’accident ferroviaire à Luxembourg-Hollerich, en mai 2000 durant la prise d’otage dans le foyer du jour à Wasserbillig, en novembre 2002 après l’accident aérien à Niederanven et lors du tsunami fin 2004 début 2005.
Les intervenants de l’USP après la prise d’otage à Wasserbillig
